Elections législatives du 10 juin - Plus de 560 candidates et candidats de Lutte Ouvrière

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Mai-juin 2007

Le 10 juin prochain, au premier tour des élections législatives, Lutte Ouvrière présentera plus de 560 candidates et candidats : en France métropolitaine, en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion. Dans pratiquement toutes les circonscriptions, les idées que nous défendons seront donc représentées.

Quelle que soit la composition de l'Assemblée qui sortira de ces élections, la population laborieuse ne pourra pas faire l'économie de luttes importantes et résolues pour se défendre. Le patronat, qui n'a pas changé, et le pseudo " nouveau " gouvernement ne laisseront pas d'autre choix aux travailleurs.

Sarkozy gouvernera, évidemment, au profit des plus riches et, pour cela, il va chercher à imposer de nouveaux sacrifices aux travailleurs. Salaires, conditions de travail, retraites, Sécurité sociale, services publics... dans tous les domaines, la bourgeoisie attend de Sarkozy qu'il impose de nouveaux reculs à la population laborieuse. Tout comme elle l'aurait exigé et obtenu en grande partie de Ségolène Royal, si elle avait été élue.

Les élections peuvent modifier une majorité parlementaire, voire la composition d'un gouvernement, mais elles n'affectent en rien le pouvoir du grand patronat sur la vie économique du pays et sur l'existence de celles et ceux qui y vivent.

Ministres, présidents, députés peuvent changer, il reste la volonté du grand patronat d'aggraver le sort des classes populaires pour accroître la richesse d'une minorité de possédants.

Ce qui peut mettre cette volonté en échec n'est pas qu'il y ait un peu plus ou un peu moins de députés de tel ou tel parti. La seule chose que pourraient faire des députés qui se voudraient vraiment au service des travailleurs, ce serait de se servir du Parlement comme d'une tribune. Mais c'est la détermination des travailleurs à ne pas se laisser faire, leur conscience que seule leur lutte collective permettra d'améliorer leur sort, ou même simplement d'éviter de nouveaux reculs, qui sera déterminant.

Le patronat et les gouvernants ne connaissent que les rapports de forces. Pour stopper leur offensive, il faudra, sous Sarkozy comme il l'aurait fallu sous Ségolène Royal, que les travailleurs ne baissent pas les bras, ne se laissent pas démoraliser par sa présence à la présidence, et reprennent le chemin des luttes pour imposer leurs exigences.

Il n'y a pas d'autre voie ! Les objectifs que doit se fixer le monde du travail, les candidats de Lutte Ouvrière seront dans ces élections pour les défendre aux yeux de tous les salariés.

Il faut en effet comprendre qu'il ne faut pas attendre les licenciements, les fermetures d'entreprises ou la baisse du niveau de vie pour se défendre, sans succès, les uns après les autres.

Nous sommes, ouvriers, employés, infirmières, enseignants et quels que soient notre emploi, notre catégorie professionnelle ou même notre salaire, une même classe sociale, celle des travailleurs salariés. Et c'est unis que nous devons prendre l'offensive contre les patrons au lieu d'attendre d'être attaqués isolément.

C'est pour convaincre de tout cela le maximum de travailleurs que le millier et plus de candidates, de candidats, de suppléantes et de suppléants de Lutte Ouvrière se présentent aux élections dans tout le pays, avec le soutien de tous les militants de tout notre parti et, nous l'espérons, avec celui du maximum d'électrices et d'électeurs du monde du travail.